EDITO 2017
Du Reuz, du Reuz, rien que du Reuz ! La voici, la voilà, la quatrième édition du tant attendu festival qui vous fera rire (aux larmes), respirer la joie (de vivre) et la bonne humeur (contagieuse), écouter la douce mélodie du bonheur fanfaron ! 3 jours de fête pour les petits et les grands, pour retrouver votre âme d'enfant ! Musique, spectacles, arts de rue,scène, bénévolat, chaleur dans les cœurs ! A tous les coins de rue, sur la place, aux Plomarch', aux marchés, sur les ports...Vous serez poursuivis par une nuée de joyeux trublions dont le seul but sera de vous émerveiller, étonner vos esgourdes et vous faire passer un moment inoubliable ! Alors n'attendez plus, venez à Douarnenez partager ce fantastique n'importe quoi, venez vivre LA VIE EN REUZ !
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EDITO 2015
Personne ne l’avait vu venir, et pourtant, en un clin d’oeil, une gavotte d’enfer est partie du Rosmeur, toutes générations confondues, vers la rampe du port, et le dédale des rues, un long serpent joyeux, qui parvenu, longtemps après, sur l’esplanade Béziers, s’est mis à tourner, à tourner, à tourner… incapable de s’arrêter.
C’était spontus ! Pour un peu, à son coup d’essai, La Vie en Reuz serait entrée dans le livre des records, le fameux Guinness’s !
Et nul besoin de bombardes ou de binious kozh, les cuivres et les caisses claires des fanfares, disposées, à chaque lacet, tout au long du
parcours, se sont immédiatement converties aux rythmes de la danse bretonne. Y a pas à dire : de vrais musicos tous ces artistes arc- en-ciel !
C’est-y ce départ en tambours et trompettes qui a inspiré le coach Alejandro Kerplouz et ses torrides Chiquitas, cette émanation de «la partie latine du Kreiz Breizh», autrement dit Douarnenez, pour lancer, dès la deuxième édition la mode irrépressible de la Zumbavotte ?
Un vrai raz de marée, et du plijadur plein les guibolles !
Vous pensez que je raconte des chistrou ? Allez jeter un oeil sur youtube : La Vie en Reuz c’est Douarn’ en folie, les fanfares dans les quartiers, à Kermarron, à Pouldavid, à Ploaré, sur les marchés, à Tréboul, aux Halles, dans les ateliers de maquillage, où faut voir les p’tites bouilles rayonnantes des gosses. Il y a eu même plus pire : il paraît qu’au Jardin du Clos, quand une fanfare est venue porter l’aubade, nos anciens, et surtout nos anciennes avaient les gambettes en transe, et pour un peu, tant le rythme filait du startijenn, qu’ils partaient en procession vers le Bolomig.
Trois ans déjà que La Vie en Reuz dessine le paysage festif printanier de Douarn’, et on peut plus s’en passer. Et ce sera encore plus chaleureux,
plus déjanté, plus joyeux, plus populaire, plus penn-sardin, quoi ! en 2015 : on annonce un maous pique-nique aux Plomarc’h, le dimanche,
des centaines de musiciens, un quasi-triomphe des fanfares et des batacudas, en quelque sorte, et je sais pas si on peut flapper là-dessus, mais paraît qu’il y aura même un disque enregistré…
Pour un peu La Vie en Reuz est dijà en train de devenir un super label, gast !
Jean-Pierre Nedelec
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Edito 2012
A Douarnenez, on aime faire la fête La réputation de la cité sardinière n’est plus à faire... elle est FÊTE ! Et si la sardine fait la tête, se fait plus discrète, si les bateaux de pêche se font plus rares, si c’est le boulot qui trinque, plutôt que se morfondre, le Douarneniste préfèrera toujours lever le coude que baisser les bras. On ne se refait pas. Le Douarneniste préfère le carnaval, les Gras aux vaches maigres. Et le Douarneniste n’a pas dit son dernier mot. Douarneniste... un nom en iste, comme anarchiste, un étendard que l’on brandit, qui se revendique tout sauf triste. Les années passent, les générations défilent, de nouvelles fêtes naissent, d’autres meurent. Une force demeure. Un état d’esprit. Et ces fêtes douarnenistes sont des moments essentiels, des rituels indispensables pour que se transmette cet esprit rebelle qui permet de se réinventer, de s’imaginer un avenir, à Douarnenez comme ailleurs.
Or, depuis quelques années, il y avait comme un chaînon manquant.
Manquait une grande fête populaire estivale, unissant tous les quartiers, rassemblant jeunes et anciens, marins et terriens, musiciens d’ici et d’ailleurs. Ainsi est née LA VIE EN REUZ, de la volonté de quinze associations, de quatre quartiers, du savoir-faire des fêtes passées, d’Arrivées d’air chaud dans les années quatre-vingt, des Arts dînent à l’huile des années deux mille, du Festival du cinéma d’hier à aujourd’hui, et de tant d’autres.
LA VIE EN REUZ... Le REUZ, en breton, est une sorte de désordre revendiqué, comme un bazar, comme un souk, un autre ordre, en fait, qui n’est pas dicté, un courant qui fait bouger les habitudes, qui bouscule et qui entraîne. Un mouvement. Un air joué par une centaine de musiciens, entonné par des milliers de voix. C’est la musique de la solidarité qui nous fait dire, comme l’ami Dick Annegarn, que d’être vécue la vie vaut bien... surtout LA VIE EN REUZ !
Gérard Alle
Or, depuis quelques années, il y avait comme un chaînon manquant.
Manquait une grande fête populaire estivale, unissant tous les quartiers, rassemblant jeunes et anciens, marins et terriens, musiciens d’ici et d’ailleurs. Ainsi est née LA VIE EN REUZ, de la volonté de quinze associations, de quatre quartiers, du savoir-faire des fêtes passées, d’Arrivées d’air chaud dans les années quatre-vingt, des Arts dînent à l’huile des années deux mille, du Festival du cinéma d’hier à aujourd’hui, et de tant d’autres.
LA VIE EN REUZ... Le REUZ, en breton, est une sorte de désordre revendiqué, comme un bazar, comme un souk, un autre ordre, en fait, qui n’est pas dicté, un courant qui fait bouger les habitudes, qui bouscule et qui entraîne. Un mouvement. Un air joué par une centaine de musiciens, entonné par des milliers de voix. C’est la musique de la solidarité qui nous fait dire, comme l’ami Dick Annegarn, que d’être vécue la vie vaut bien... surtout LA VIE EN REUZ !
Gérard Alle